Laurent Blanc : « Il y a un problème Nasri avec la presse »

Une nuit après l’élimination de l’équipe de France en quarts de finale de l’euro 2012, Laurent Blanc était l’invité de l’émission Téléfoot sur TF1 où il a pu livrer ses premières impressions à tête reposée sur son avenir :

On est au lendemain d’une défaite et d’une élimination de l’Euro, franchement je n’ai pas la tête à ça. Je l’ai dit hier, la nuit a été très courte et je n’ai pas changé d’avis. Le président l’a dit, on se verra surement dans les 10 prochains jours. Pour l’instant, ce n’est ni l’endroit ni le moment pour parler de ça.

Mais aussi sur le nouveau problème entre Samir Nasri et un journaliste hier soir :

Il y a un problème Nasri avec la presse. La réalité, elle est là. Les propos sont très violents. Ce sont des propos avérés. C’est un manque de respect vis-à-vis du journaliste, même s’il n’a pas eu trop de respect pour Samir non plus. Moi je suis intervenu auprès de Samir après son premier problème, je lui ai dit ce que j’en pensais. Je trouvais que la meilleure des solutions c’était d’avoir une explication avec les personnes concernées. Ce qu’il a fait est très regrettable. Pour son image personnelle, c’est très mauvais, ce qui est terrible aussi c’est que c’est très mauvais pour l’équipe. Je ne peux pas gérer la réaction des joueurs devant la presse, quand ils marquent des buts. Apparemment mon message n’est pas bien passé auprès de Samir…

Mais aussi bien sur sur la compétition elle-même :

Quand on dresse un bilan, il faut avoir plus de recul, ne pas évoquer que les deux derniers matches de l’Euro 2012. Il faut parler des deux ans écoulés et faire un bilan général, complet. Concernant la phase finale, j’ai plus de regrets suite à la défaite contre la Suède que celle de samedi face à l’Espagne. Depuis cinq ans, tous les adversaires des Espagnols cherchent la solution et perdent face à eux. C’est la meilleure équipe d’Europe ! Il n’y a aucune honte à s’adapter à l’Espagne comme a pu le faire aussi la Croatie. Notre stratégie était d’arriver à 0-0 à la pause. Ce n’était pas un manque d’ambition mais être réaliste. Ils ont eu une action et ils ont marqué, Hugo (Lloris) n’a pas été inquiété sinon. Dans une seconde phase, on s’est procuré quelques occasions.